Nom : Wylda
Prénom : Annaëya
Race : Elfe de la nuit
Âge : 50 ans
Lieu d'attache : cf mon deuxième post
Aspirations :
Indépendante et solitaire, Annaëya n’aime guère les contacts. Elle a cependant des principes très clairs qu’elle respecte à la lettre et qu’elle ne supporte pas qu’on enfreigne : Justice, paix, sincérité. Elle veut voyager et user de ses capacités pour aider à rétablir ces trois éléments. Pourquoi ne pas s’enrôler dans une armée ? Elle y pense, mais la question reste en suspens pour l’instant.
Raison pour laquelle votre personnage est resté ou revenu en Azeroth :
En réalité, elle ne l’a jamais quitté. C’est à peine si elle est au courant qu’une guerre a lieu. Elle ne sait ni pourquoi ni qui sont les querelleurs.
Classe : Elfe de la nuit
Grade : cf mon deuxième post
Profession : Chasseur
Quelques questions :
1) - Les quartiers commerçants des capitales sont toujours en pleine effervescence. Si l'on avait besoin d'y retrouver votre personnage, y arriverait on facilement ?
Eh bien non. Annaëya a beaucoup souffert du contact avec les autres étant petite. Elle évite donc à présent ce genre de situation et vit seule dans la forêt au contact de la Nature qui, elle, ne l’a jamais trahie. Pour la trouver, il vous suffit de faire une petite balade en forêt. Vous ne la trouverez pas, c’est elle qui vous trouvera.
2) - Alors que votre personnage se promène en ville, une elfe fort bien habillée se moque de sa tenue et de son allure. A-t-elle raison de le faire ? Comment réagit votre personnage ?
Oui, elle a certainement raison de le faire. Annaëya vit dans la nature et n’a besoin que du nécessaire. Elle ne s’encombre pas de froufrous et autres bibelots. Elle est cependant très susceptible et préfèrera partir au plus vite avant de lui sauter à la gorge et de lui montrer de qui il faut se moquer.
3) - Votre personnage se réveille dans une auberge, un peu brumeux. Qu'a-t-il bien pu se passer la nuit dernière ?
Ce genre de situation ne lui est pas arrivé depuis des lustres. S’il s’agit d’une soirée avec un ami (parce que oui, elle en a ! Si si !), elle ira se rafraîchir dans un point d’eau et se promettra de ne plus jamais s’infliger cette douleur de cheveux. Par contre, si elle se souvient d’une soirée passée avec des inconnus, elle paniquera et les retrouvera afin de découvrir si oui ou non on lui a fait du mal… et pour donner une bonne leçon aux responsables si nécessaire.
4) - Pendant un débat agité au sujet de la faction adverse, on demande à votre personnage de prendre position. Que va-t-il dire ? Que pense-t-il ?
« Qui, moi ? Allons bon, vous savez bien que je ne m’engage jamais ! Je serai pour celui qui respectera mes principes, mais comme je n’y connais rien, oubliez-moi !! »
5) - Votre personnage doit partir pour un long voyage, à quoi pourrait ressembler son paquetage ?
Son arc, ses flèches, son couteau de chasseur. Plus peut-être une couverture pour dormir s’il fait froid, mais à moins de températures extrêmes, Annaëya ne craint pas vraiment le froid, elle y est habituée.
6) - Lors d'une expédition, votre personnage recroise une connaissance...relevée en tant que membre du fléau. Comment réagit-il ?
Elle engagerait la conversation le plus naturellement du monde et lorsqu’elle relèverait ce petit « détail », elle lui dirait simplement de ne plus jamais recroiser son chemin. Sinon…
Courte biographie :
Annaëya est une jeune elfe de la nuit de 50 ans. Dès toute petite, elle a présenté des prédispositions à la chasse. Mais son caractère indépendant lui a rapidement fait défaut : elle fut rejetée par les autres enfants et s’enfonça de plus en plus dans sa solitude, préférant les escapades en forêt au contact de ses congénères. Petit à petit, la situation empira : elle passa d’associable à tête de turc et lorsqu’elle croisait d’autres enfants dans la rue, ils l’insultaient et la ridiculisaient. Se rendant compte qu’elle ne pouvait pas rester ainsi, elle tenta de se faire des amis… qui s’avérèrent être des garnements, liant amitié avec elle uniquement pour faire rire les autres. Aujourd’hui, Annaëya parvient à marcher au milieu de la foule sans se faire remarquer et à tenir une conversation sans faire apparaître sa personnalité. Elle aime se faire discrète. Le peu d’amis qui lui restent la comprennent et l’encouragent à s’ouvrir aux autres. « Tout le monde n’est pas méchant.’, qu’ils disent ! Plus facile à dire qu’à faire !
Autres :
Annaëya est en réalité très douce et aimante avec ses proches. Elle peut même parfois se montrer extravertie! Seulement, elle s’est construit une carapace de violente associable. Elle a de grands principes, de la bonne volonté, mais elle s’emporte trop vite. Elle ne sait pas gérer les conflits autrement que par la violence et a parfois peur de sa propre réaction envers les autres, aussi préfère-t-elle éviter toute situation ambiguë.
Test RP (15 lignes minimum) :
- Tandis que votre personnage se promène en ville, il aperçoit un groupe de gardes passer à tabac un membre de sa faction.
Alors qu’elle était en train de traquer une grosse proie, Annaëya entendit un drôle de vacarme à proximité des contreforts de la ville. Une personne hurlait sur une autre ; la deuxième, elle, ne répondait que peu.
*Peu importe, se dit-elle. J’ai plus important à faire. Et puis les histoires des habitants de cette ville ne m’intéressent pas.*
Elle se mentait à elle-même en réalité : ces bruits avaient piqué sa curiosité. D’un autre côté, la Nature l’appelait, l’animal qu’elle traquait depuis maintenant deux jours allait lui fournir suffisamment de nourriture pour au moins une semaine et elle en aurait encore à revendre… Mais si quelqu’un se faisait agresser ? Il fallait au moins qu’elle en ait le cœur net. Elle posa son regard sur la piste qu’elle suivait, hésitante,… puis se décida à aller jeter un coup d’œil.
*De toute façon, les traces ne devraient pas s’effacer de sitôt, étant donné le poids que semble peser cette bête.*
Annaëya grimpa dans l’arbre le plus proche – c’est là qu’elle se sentait le plus en sécurité – et se faufila de branche en branche en direction du capharnaüm. Elle entendait de plus en plus nettement les sons portés par une légère brise. Elle prit soin de se mettre sous le vent et arriva rapidement à la lisière de la forêt, à quelques dizaines de mètres des remparts de la ville. Ce qu’elle découvrit ne la surprit presque pas : Un groupe de cinq humains prenaient à parti un jeune elfe et lui faisaient passer un sale quart d’heure. Il était à terre et ses adversaires l’empêchaient de se relever, le rouant de coups chacun leur tour. Le pauvre elfe se tordit de douleur en encaissant un coup de pied dans le ventre. A ce moment précis, deux humains s’écartèrent quelque peu l’un de l’autre, laissant entrevoir à Annaëya le visage de la victime… C’était Thorsten Welà ! Un de ses amis ! Elle qui ne supportait pas qu’on s’attaque à plus faible que soi, son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle réalisa qu’il s’agissait d’une de ses connaissances. Sa colère atteignit son paroxysme et fit entrer l’elfe de la nuit dans une « transe de colère » : elle devint brusquement extrêmement calme – ce qui chez elle ne présageait rien de bon – et descendit de son perchoir sans que les humains ne la voient. Elle s’approcha des six protagonistes à une allure normale, sans se cacher. Le vent jouait avec ses cheveux, comme pour la caresser, la calmer. Mais elle ne sentit rien. Elle était toute à sa colère. Elle arriva au niveau du premier garde et dit posément :
- Vous devriez avoir honte.
Les hommes, qui ne l’avaient jusque-là pas remarquée, se turent et se retournèrent pour toiser l’étrangère.
- Haha ! Une femelle ! dit l’un d’eux. Z’avez vu les gars ? Une femelle veut faire sa loi ! Haha !... Dégage ! Ou bien c’est toi qui finiras comme cet imbécile !
Ce que la jeune elfe craignait se produisit alors : une autre partie d’elle-même prit le dessus sur sa personnalité. Ce monstre qui sommeillait en elle jouissait des combats, se délectait de la souffrance des autres et lui faisait prendre beaucoup de plaisir à faire justice ainsi. Un rire sinistre, fou, dérangeant s’échappa de sa gorge ;
- Ah oui ? Essayez donc. Vous seriez bien stupides de faire une chose pareille… Mais je vous en prie, venez à moi…
L’homme piqué dans sa fierté et ce devant ses soldats, fut le premier à attaquer. Il sortit vivement son arme. La jeune elfe ne bougea pas tandis qu’il se rapprochait dangereusement d’elle. Ce ne fut qu’à la dernière seconde qu’elle s’esquiva, laissant l’humain se faire emporter par la puissance de son coup et le poids de son épée. Puis, vive comme l’éclair, elle bondit dans les airs et atterrit sur les épaules de son adversaire, lui plantant son couteau de chasse dans la carotide. Soudain, elle sentit une vive douleur au flanc gauche. Ayant vu le coup venir, un deuxième garde s’était lancé sur elle, l’épée au poing. Trop tard pour sauver son ami, mais suffisamment tôt pour qu’elle n’ait pas le temps de se relever. Elle jeta un bref coup d’œil sur l’entaille qu’il lui avait faite, puis planta son regard dans le sien, un sourire sadique déformant son visage.
- Tu le paieras de ta vie.
Avec une agilité surnaturelle, elle croisa le fer avec lui. Elle évitait tous ses coups, se contorsionnant dans une danse funeste autour de sa lame. La seule fois où elle se servit de son arme, ce fut pour la planter entre les côtes de son ennemi. Elle visa entre la quatrième et la cinquième côte et lui toucha le cœur. Il s’effondra sans un bruit. Elle se retourna vers les trois derniers qui hésitèrent un instant, se jetèrent de furtifs coups d’œil puis prirent leurs jambes à leurs cous. Annaëya se lança à leur poursuite, se délectant de leur détresse, leur désespoir, leur souffrance. Mais maintenant que Thörsten était en sécurité, sa personnalité colérique perdit de sa force et elle put reprendre le dessus.
*Heureusement que je maîtrise à peu près ce défaut, se dit-elle. Les pauvres gardes en auraient bavé ! Et puis j’aurais pu y laisser ma peau aussi !*
Elle fit demi-tour et rejoignit son ami, drôlement amoché.
- Qu’efque tfu pfeux faire pfeur quand tfu tf’énerf ! parvint-il à dire entre ses dents cassées.
- Non mais tu t’es vu ? Il faut absolument que tu voies un médecin ! Et moi aussi par la même occasion !
C’était aussi pour elle une façon de détourner la conversation qui s’engageait…
Le soir-même, Thrörsten l'invita à l'auberge du coin pour la remercier de son aide. Elle eut du mal à accepter l'invitation, mais une fois autour d'un bon repas et d'un bon verre, la piste à la grosse bête qu'elle avait abandonné était bien loin...
Comment avez-vous connu le forum ? (quel top-site ?)
Sur le top-site Weborama, en cherchant sur google « role play ».
