Saryah-Racine-Tranquille

Nom : Racine-Tranquille
Prénom : Saryah
Race : Taurène
Âge : 36 ans (~25 ans humains)
Lieu d'attache : Cabestan ← Les Tarides ← Kalimdor
Aspirations : Retrouver le capitaine
Raison pour laquelle votre personnage est resté ou revenu en Azeroth : Sa famille lui a déconseillé de partir ; de plus, elle ne pense pas que son capitaine soit en Norfendre.

Classe : Chaman
Grade : Confirmé
Profession : Le choix du métier est libre, et facultatif.

Quelques questions :
1 - Les quartiers commerçants des capitales sont toujours en pleine effervescence. Si l'on avait besoin d'y retrouver votre personnage, y arriverait on facilement ?
Par définition, les Tauren sont des créatures imposantes ; Saryah n'échappe pas à cette règle, et bien qu'elle n'ait pas grand chose de particulier comparé aux autres membres de son espèce, sa tête dépasse bien souvent de la foule. Néanmoins, entourée d'autres Tauren, il est probable qu'on ait à y regarder à deux fois avant de la retrouver. Mais au delà de sa simple apparence physique, d'autres éléments peuvent permettre de la repérer. En effet, Saryah ne se sépare presque jamais de sa toute petite charrette, qui est bien souvent vide mais qu'elle tient de son grand-père, et qui est donc extrêmement importante à ses yeux ; la famille est quelque chose de sacré chez les Racine-Tranquille, comme dans beaucoup d'autres familles taurènes. En outre, il est possible de la trouver en la pistant au son, puisque étant incapable de mentir ou de se mêler de ses affaires, elle se retrouve souvent impliquée dans moult disputes et autres scandales.

2 - Alors que votre personnage se promène en ville, une elfe fort bien habillée se moque de sa tenue et de son allure. A-t-elle raison de le faire ? Comment réagit votre personnage ?
Les chamans, guides spirituels de la Horde sont des êtres souvent pacifistes. C'est le cas de Saryah ; on lui a toujours appris que la violence était le recours que les faibles utilisaient pour résoudre leurs problèmes. Cependant, être d'accord avec cet adage n'empêche pas la fougueuse jeune Taurène d'avoir le sang chaud. Ainsi, même si elle n'est pas la reine de la mode, et qu'elle porte le plus souvent de simples vêtements de cuir, confortables et fonctionnels, elle risque de mal prendre la remarque d'une Elfe de Sang. Surtout d'une Elfe de Sang d'ailleurs, puisque la plupart du temps ils ne se soucient que peu de la Nature, et ce manque de respect pour la Terre Mère a le don d'agacer Saryah. Si la langue de vipère ne risquera pas de se prendre un coup de massue sur le côté du crâne, il y a fort à parier qu'elle sera embarquée dans une longue joute verbale qui s'éloignera bien vite de la remarque initiale.

3 - Votre personnage se réveille dans une auberge, un peu brumeux. Qu'a-t-il bien pu se passer la nuit dernière ?
Alcool, encens et méditation ne font pas bon ménage. Mais Saryah ne retiendra sans doute jamais la leçon. Elle ne refuse presque jamais d'aller boire une (sic) bonne chope de bière à la taverne, et une fois bien alcoolisée, elle pourra par exemple tenter de convoquer l'esprit d'un parent d'un des clients. Au terme de la soirée, le mélange entre la communication avec le monde des esprits et l'abus d'alcool se soldera par un K.O. pur et simple de la Taurène, qui ne se réveillera sans doute pas avant que le Soleil soit haut dans le ciel le lendemain.

4 - Pendant un débat agité au sujet de la faction adverse, on demande à votre personnage de prendre position. Que va-t-il dire ? Que pense-t-il ?
Toute la famille Racine-Tranquille révère autant Thrall que Cairne Sabot-de-Sang. Saryah, comme ses parents ou ses frères et sœurs est consciente que la race des Taurens doit beaucoup à celle des Orcs. Il est donc sûr que jamais elle n'accablera sa faction, et si elle est plutôt pacifiste dans l'âme, elle pense que la Horde ne fait que se défendre face aux agressions de la perfide Alliance, qui ne cherche pas à calmer le jeu, en ignorant bien trop souvent la part de responsabilité des chefs hordeux.

5 - Votre personnage doit partir pour un long voyage, à quoi pourrait ressembler son paquetage ?
Aventurière dans l'âme, Saryah sait comment s'équiper ! Sa bonne vieille charrette est d'ailleurs là pour ça : un drap, de la corde, et voilà de quoi embarquer et maintenir tout ce dont elle pourrait avoir besoin. Néanmoins, la jeune chamane ne roule pas sur l'or, et doit bien souvent vivre au jour le jour. En tout cas, si elle avait les moyens de remplir sa charrette, elle prendrait tout d'abord quelques provisions qui se gardent bien, une couverture pour pouvoir dormir en pleine nature, une ou deux lanternes, des cartes, une boussole. Elle n'oublierait pas non plus de prendre une longue vue, de la poudre à canon et des herbes qui préviennent le mal de mer, le tout en bonne ex-pirate qu'elle est.

6 - Lors d'une expédition, votre personnage recroise une connaissance...relevée en tant que membre du fléau. Comment réagit-il ?
Par chance, Saryah n'a encore jamais eu affaire à des morts-vivants, si on excepte les Réprouvés qu'elle a pu rencontrer. Il est donc difficile d'imaginer sa réaction si elle découvrait que quelqu'un qu'elle a connu était aujourd'hui privée de son âme et donc à la solde du fameux Roi-Liche, contre lequel tant de héros sont partis combattre. Il est certain qu'elle n'hésiterait pas à se défendre contre une de ces abominations de la nature, mais en revanche elle n'aurait peut être pas le cœur de porter le coup final ; si elle est dynamique et courageuse, Saryah est une grande sentimentale qui accepte mal les séparations ou la mort d'un proche.

Courte biographie :

• Saryah est née dans la région de Mulgore, au village de Sabot-de-Sang. Sa famille y vit toujours.
  
• Cette famille se composait de : Son père, sa mère, son oncle (frère de sa mère), sa grande soeur, son petit frère, son grand-père. Son grand père est mort quand elle avait 15 ans. Il lui a légué sa charrette.
  
• Dès ses 10 ans, elle elle s'engage dans la voie du chamanisme, avec de grandes capacités pour comprendre l'eau, mais pas du tout avec le feu, comme semblait pourtant l'induire son comportement fougueux
  
• Vers 30 ans, elle décide de quitter le foyer familial pour partir à l'aventure. Elle voyage jusqu'à Cabestan, où elle se fait engager sur un bateau par des chasseurs de trésors (entendez pirates mais qui se considèrent comme plus honorables...)
  
• Quand la Horde a commencé à rassembler des armées pour affronter le Roi-Liche en Norfendre, l'équipage s'est dissout, une bonne partie de ce dernier étant partie réaliser des faits d'arme dans les terres gelées.
  Saryah est retournée voir sa famille, qui lui a conseillé de ne pas partir pour le Norfendre.
  
• Depuis, Saryah a fait de nombreux rêves étranges qui lui donnent l'impression que son capitaine, un Tauren duquel elle était très proche ne va pas bien. Elle s'est donc mise en tête de le retrouver, son besoin de voyage ayant repris le dessus.

Autres : ///

Test RP : Sur la route, votre personnage croise un gobelin trimballant une charrette remplie de camelote brillante, qui l'interpelle.

Cinq semaines. De retour à Cabestan, Saryah se sentait nostalgique. Cinq semaines auparavant, la décision avait été prise que l'équipage du Floraison, dirigé par le capitaine Heirn Eau-Vive ne parcourrait plus jamais les mers d'Azeroth. Depuis lors, Saryah avait eu l'impression de refaire sa vie dans l'autre sens, perdant tout d'abord la plupart de ses richesses pour effectuer différents trajets, puis revenant là où elle avait été engagée : Cabestan, dans les Tarides, la région voisine à son lieu de naissance.

Sans flâner, la jeune Taurène débarqua sa petite charrette du bateau qu'elle avait pris à Baie-du-Butin et se dirigea immédiatement vers la sortie du port, bien décidée à rejoindre sa famille au plus vite. Cependant, à peine avait elle quitté la ville depuis un quart d'heure qu'elle fut stoppée net par un gobelin. Ce dernier trimballait lui aussi une charrette, mais pleine à craquer de différents bibelots qui s'entrechoquaient dans un cliquetis des plus désagréables. Il s'égosilla, en brandissant une vielle lanterne fêlée :

« Mademoiselle ! Mademoiselle ! Vous avez laissé tomber ceci ! »

Saryah se retourna sur sa propre charrette pour en vérifier le contenu ; tout semblait pourtant en place. Elle fit donc non de la tête, et se remit en route. Cependant, le gobelin la rattrapa étonnamment rapidement, et se positionna en travers de la route, bloquant le passage. La chamane prit l'initiative, ne voulant pas rallonger son temps de voyage à cause de ce qui était visiblement un commerçant :

« Cette lanterne n'est pas à moi, j'ai bien vérifié, mais merci pour le geste. »
« Ah...Bon...-répondit le gobelin-Mais vous ne semblez pas bien équipée pour un voyage. Que diriez vous de cette lanterne magique gobeline ? Elle s'allume toute seule, et pour seulement six pièces d'or ! »

Les gobelins étaient de bons vendeurs ; mais des vendeurs pénibles. Saryah perdit de longues minutes à refuser les offres toujours plus mirobolantes du petit bonhomme vert qui n'en démordait pas. Quand elle remettait les mains sur sa charrette pour partir, il n'avait que deux pas à faire pour lui bloquer à nouveau le passage. Après une demie-heure, le ton commença à monter. La Taurène perdait patience. Elle finit par se décider à ignorer complètement ce parasite. Elle saisit fermement sa charrette, commença à tourner, et alors que le gobelin bougeait la sienne, lui asséna un violent coup de sabot qui l'envoya au sol et renversa sa marchandise. Furieuse, elle s'engagea sur la route au pas de course, en entendant juste les ronchonnements du gobelin sur les clients d'aujourd'hui et leur manque d'esprit commerçant. Si Saryah n'avait pas ruminé les préceptes chamaniques, elle serait sans doute revenue lui marcher dessus jusqu'à ce qu'il ne puisse plus parler.